Expo-pop up sortie de résidence : « Les bancs de sable » – 12-13 mai 2023 : Coline Casse

Originaire de la région, Coline Casse mêle l’affect qui la lie à la ville de Montpellier par le souvenir lointain d’une discussion sur un banc, et la thématique du double. Elle renoue avec le plaisir pictural du monotype, qui laisse derrière son tirage, une trace dite « image fantôme ». En arpentant les rues pour constituer une base de travail photographique, c’est aussi une sorte de fantôme que l’artiste cherche à faire apparaître en figurant des discussions intimes, avec soi-même, sa part d’ombre, ou une forme d’alter ego fantasmagorique. Le titre de cette série fait écho à la nouvelle L’autre extraite du Livre de sable, de Jorge Luis Borges, où le narrateur lors d’une promenade se rencontre lui-même dans un autre espace-temps.

Exposition pop-up de sortie de résidence
le vendredi 12 mai 2023 de 18h à 20h
et le samedi 13 mai 2023 de 15h à 18h, en présence de l’artiste

Expo « Viscéral » – 16 novembre-2 décembre 2017 : Cendres Lavy, Alain Marciano, Julie Perin

Un an après l’exposition « Tenir à coeur », le lieu multiple montpellier réunit trois (autres) artistes qui nous tiennent (aussi) aux tripes, pour une confrontation d’univers où l’intimité s’expose sans retenue, viscéralement.

Plasticienne et philosophe, Cendres Lavy cultive dans ses travaux, protéiformes, une expression à la fois savante et primitive, intellectuelle et animale. La spontanéité du trait, le contenu débarrassé du politiquement correct mènent le jeu du dynamitage des « modèles » de société (morale, sexisme et identité), tels des coups de baguettes magiques de fées mutines et tapageuses… L’abrupt sous toutes les coutures, pour un regard frontal et intense.

Sensible à son environnement, Alain Marciano se compare à une éponge, qui absorberait les couleurs, les sons, les mots, l’énergie, la violence … Dessiner, gribouiller, est pour lui un acte viscéral, le produit d’une digestion. Ses dessins peuvent nous paraître simples et archaïques, un peu âpres, sans forme, mais derrière ce trait puéril, sa critique de la société actuelle surgit : « Quand je dessine, je retrouve la tranquillité, l’insouciance d’un enfant. C’est très agréable de ne penser à rien, de n’attendre rien, de ne rien espérer au-delà du dessin lui-même ».

Julie Perin est (également) artiste plasticienne, ce n’est pas une mince affaire. Etant elle-même sa matière première, elle collectionne, fétichise, met en scène, écrit, dessine, … sur son corps, ses mutations, ses sécrétions, ses rêves, ses actes ou ses pensées. Bouts de nous-même au quotidien, particules élémentaires de ce que nous sommes aussi, ses travaux en rouge, rose et noir s’offrent en cabinets de curiosités pour mieux voir en miroir nos intérieurs de vie.

Exposition du 16 novembre au 2 décembre 2017
du mercredi au samedi de 15h30 à 19h

. Vernissage jeudi 16 novembre à 18h

. Café art-philo samedi 18 novembre à 17 h : « L’insouciance, une manière d’être ? »
proposé par Christophe Baudet, philosophe et Myriam François, lectrice.
Renseignements et inscriptions : Myriam François 06 76 64 00 64

. Finissage samedi 2 décembre dès 15h30

Exposition réalisée en partenariat avec N°5 Galerie

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