Expo “France Allemagne (Deutschland Frankreich)” – 30 mars-22 avril 2023 : Ralf Altrieth, Kati Gausmann, Sylvia Hansmann, Helga Stüber-Nicolas, Muriel Valat-B

Le lieu multiple montpellier propose, en partenariat avec la Maison de Heidelberg de Montpellier et dans le cadre de la Quinzaine franco-allemande Occitanie, une exposition de cinq artistes plasticiens dont le vécu et le parcours est intimement lié à ces deux pays.

« Je veux faire une peinture dans laquelle je ne suis pas esclave de pensées structurées. Je n’ai pas envie d’exécuter des idées. Je veux vivre les idées ! » : Ralf Altrieth revendique depuis toujours une totale liberté artistique, tant comme plasticien que musicien. Ses dessins et peintures sont marquées par une hétérogénéité picturale singulière. Par le geste et par la couleur, l’artiste s’autorise des expériences toujours renouvelées et toujours expressives.

La pratique artistique de Kati Gausmann vise à rendre visible et poétique les traces des mouvements et de l’évolution géologique de la planète Terre. Les expéditions sur le terrain constituent une part importante de son processus de travail, basé sur la prise d’empreintes, où elle engage son corps physiquement en relation avec l’ampleur et la puissance des phénomènes naturels.
Elle est impliquée depuis 2021 dans un échange, avec Muriel Valat-B, visant à favoriser le croisement des pratiques et des expériences entre artistes femmes franco-allemandes.

Sylvia Hansmann se définit aujourd’hui comme une « chasseuse/cueilleuse des temps modernes » : marcher, observer, cueillir puis mettre en abîme les « fruits » de ses balades. Les chutes de plastiques, brisures de verre, bois, plantes, … sont composés avec des kaléidoscopes et des jeux de miroirs, puis photographiés, engendrant une profusion de variations très colorées. Parfois, certains objets revêtent une apparence animale, tel un totem à s’approprier …

La notion du temps est essentielle pour Helga Stüber-Nicolas, la minutie de son travail « slow art » étant à contre-courant du temps social, du zapping. Avec des procédés parfois complexes, elle détourne la fonctionnalité d’objets (crayons, vrilles de vigne, …) pour ordonner ces matériaux en fines compositions horizontales, telles des partitions ou suites (d’idées). Toutes ces propositions entrainent l’imaginaire sur la finitude et la fragilité de la matière, de l’existence … et des traces que nous laissons.

Le travail de Muriel Valat-B est à la fois très formel et traversé par l’acte d’écriture (le trait, la ligne, le pli). L’artiste y affirme son goût pour la porosité entre les techniques et les disciplines et la rigueur de la construction Avec les séries Phalènes présentées ici, l’artiste propose une écriture plastique (en référence à l’écriture central transparency de Virginia Woolf) sur les jeux de transparence et d’opacité, en utilisant aussi bien la photo, le dessin ou le textile.

Vernissage le jeudi 30 mars 2023 à partir de 17h, en présence des artistes

Exposition du 31 mars au 22 avril 2023
les vendredis et samedis de 15h à 18h30 et sur RV

RV spécial Rencontres le samedi 15 avril à partir de 15h, en présence des artistes

Expo «Éléments de langage» – 10 mars-2 avril 2022 : Caroline Bizalion, Katie Montanier

Avec cette exposition, Le lieu multiple montpellier invite à une rencontre de deux artistes qui ont l’une et l’autre besoin d’imprégnation (dans un territoire, un environnement), de prélèvement, de collecte d’éléments servant par la suite à leur vocabulaire artistique.

Ce sont les collections qui sont à l’initiative des réalisations de Caroline Bizalion. Objets désuets, images, spécimens de végétaux ou vestiges d’animaux glanés ici ou là sont d’abord réinterprétés en dessins et de façon sérielle. Chacun d’eux devient ainsi élément d’un alphabet, que l’artiste emploie par la suite pour écrire sous d’autres formes : volumes, broderies, installations, … À travers les gestes méthodiques et l’itinéraire de création, l’ouvrage se construit dans la répétition, la constance … et souvent aussi l’aléatoire (pour la cuisson de la céramique par exemple). Un dialogue s’instaure entre les différentes séries en questionnant la fragilité, la pérennité, l’héritage de nos existences que nous cherchons à retranscrire pour transmettre.

Katie Montanier choisit des lieux, des environnements, pour y marcher, observer, écouter, prélever, photographier, dessiner, revenir. C’est ce qu’elle appelle ses « ateliers ouverts » : ici le déplacement qui initie l’œuvre. Pour cette exposition, c’est à La Tamarissière, quartier en bord de mer de la ville d’Agde, que l’artiste explore les lieux pour créer ses dessins. Une pinède, un camping (déserté l’hiver), des dunes, des restes de blockhaus de la seconde guerre mondiale : avec diverses techniques (crayon blanc sur papiers teintés ou mines de graphite et de couleurs avec gaufrages d’écorces de pins), Katie Montanier transcende l’observation de la réalité en jouant avec les formes, entre-formes et contre-formes. Ainsi est évoqué la mémoire des paysages, transportés et réinterprétés pour les ressentir pleinement.

Les deux artistes présentent également un travail réalisé à quatre mains, fruit d’une résidence commune de production au sein même de la galerie…

Vernissage le jeudi 10 mars 2022 à partir de 17h,
en présence des artistes
Exposition du 11 mars au 2 avril 2022 les vendredis et samedis de 15h à 18h30 et sur RV
RV Ultime samedi 2 avril 2022 de 15h à 18h30, en présence des artistes

Expo «Projections parallèles» – 4-27 novembre 2021 : Florie Adda, Lucie Bitunjac, Sébastien Granier

Avec cette exposition, Le lieu multiple montpellier invite à dialoguer trois artistes qui, à travers leurs recherches, interrogent notre rapport à la matérialité, la physicalité de notre environnement : objets, textures, structures, paysages, architectures. Chacun projetant à sa manière le donné à voir …

Florie Adda aime à retoucher les paysages… et à casser les évidences. À partir de photographies numériques, le rajout d’aspérités (le bruit des logiciels), de textures artificielles brouille la lecture trop immédiate et ouvre à une fiction esthétique aux multiple interprétations possibles. Ses peintures sur papier argentique, brossées puis insolées, jouent également sur une dimension spatiale et temporelle incertaine, comme un souvenir – ou un imaginaire – révélé. Quant aux Mountains of glass, éclats de verre peints, ils fixent les vertiges et les sautes d‘humeur de la lumière à travers ces paysages tout à la fois acérés et fragiles…

Si Lucie Bitunjac réinvestit les représentations architecturales des primitifs Italiens c’est bien parce que ces dernières (notamment les fresques de Giotto et d’Ambrogio Lorenzetti) font corps avec cette notion de « perspective intuitive » qu’elle développe dans l’ensemble de son travail. Une recherche qui l’amène à faire et défaire le rapport intérieur-extérieur des environnements. Avec la peinture, le dessin et même le pop-up, l’artiste joue entre la 2D et la 3D, conjuguant avec virtuosité malicieuse aplats et profondeurs, trames et qualités spatiales de la couleur. Mais encore : faire référence à l’histoire de l’art tout en faisant œuvre de modernité l’amène à explorer le champ de l’utopie, des lignes toutes tracées aux courbes évidées, l’équilibre se détache des conventions et libère notre énergie pour mieux dire la place de l’homme dans son environnement, intrinsèquement lié à son humanité.

Sébastien Granier pour sa part a choisi la sculpture : il propose ici le résultat de ses recherches formelles, articulant trois attitudes possibles d’observation, de prélèvement et/ou de manipulation. Les matériaux sont soit empruntés au domaine de la construction (béton, métal, bois, …), soit glanés et choisis méticuleusement. Puis vient le processus de la juste action (moulage, assemblage, brûlage, pigmentation, …) – ou inaction (« lâcher prise ») – à trouver, pour aboutir aux formes qui seront présentées, comme autant d’essais d’existences concrètes. Les résultats témoignent d’une dialectique acceptant une part de désordre dans l’ordre global…

Vernissage le jeudi 4 novembre 2021 à partir de 17h
en présence des artistes + lecture de Florie Adda
Exposition du 4 au 27 novembe 2021
les vendredis et samedis de 15h à 18h30 et sur RV
RV Ultime samedi 27 novembre 2021 de 15h à 18h30

Expo «Transmutation de l’espace» – 26 mars-3 avril et 28 mai-12 juin 2021 : Karine Debouzie

Formée à l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles, Karine Debouzie a par la suite entrepris un travail pluridisciplinaire, convoquant la science, l’industrie, le quotidien, la poésie… à venir nourrir sa pratique artistique.
Le lieu multiple montpellier vous invite à découvrir dans cette exposition une sélection d’oeuvres issues de ses pistes de recherches et d’expérimentation, depuis le dessin jusqu’à la sculpture ou l’installation in situ, utilisant mediums et matériaux divers.
Pour explorer le langage de la forme et de la matière, Karine Debouzie travaille essentiellement sur des matériaux industriels pauvres et froids (PVC, métal, polyuréthane, …) à partir desquels, par transmutation, elle crée des structures, souvent biomorphiques (en deux ou trois dimensions), propulsant le spectateur dans sa relation physique au monde.
Au sol, fixées ou en suspension en effet, ses oeuvres offrent à se questionner sur la corporéité, le mouvement, le rapport à l’espace et à la lumière, le lien du visible à l’invisible, du dicible à l’indicible…
Jouant à la fois sur la séduction et sur l’étrangeté, elles convoquent nos mécanismes d’interprétation au niveau de la sphère intime : tension, pulsion, force, vulnérabilité, énergie, enfermement. Passée l’émotion, l’analyse distancée de l’imaginaire au réel commence…

Inauguration vendredi 26 et samedi 27 mars 2021 de 15h à 18h30
en présence de l’artiste
Exposition du 26 mars au 3 avril 2021 et du 28 mai au 12 juin 2021
vendredis et samedis de 15h à 18h30 et sur RV (06 07 40 10 16 ou rubrique contact)
rencontre avec l’artiste samedi 29 mai 2021 dès 15h
en savoir plus

voir le clip L’année blanche (épisode 3) de NATYOTCASSAN tourné dans l’exposition

Expo « Du paysage… » – 4-24 décembre 2020 et 4-30 janvier 2021 : Virginie Blanchard, Océane Moussé, Jérôme Souillot

Le lieu multiple montpellier et N5 Galerie s’unissent à nouveau pour vous proposer une incursion dans des interprétations mentales du paysage, sujet cher à tant de créateurs d’hier et d’aujourd’hui… Au lieu multiple montpellier, invitons nous à parcourir les univers de Virginie Blanchard, Océane Moussé et Jérôme Souillot

Virginie Blanchard présente ici des tirages photographiques de différents chapitres de sa série « L’ordre des choses » : à des captations de paysages, mystérieux et aux échelles incertaines, sont amalgamés des dessins de machines des Arts et métiers et des schémas de mécanique. Extraits des manuels, simplifiés et parfois déformés, ils ont trouvé leur place à dessein dans ces horizons fragiles, comme une allégorie de la dialectique nature et culture.

La série « La grande traversée » d’Océane Moussé raconte le temps de traversée des Pyrénées, par des résistants fuyant la France pour l’Espagne pendant la seconde guerre mondiale, par des pèlerins empruntant le chemin de Saint Jacques de Compostelle entre 1883 et l’époque contemporaine, ainsi que par des randonneurs blogueurs. Les dessins inspirés des récits reprennent des paysages des Hautes-Pyrénées, les mots écrits tout d’abord à la pierre noire sont ensuite étalés, diffusés, pour être transformés en dessins. Sans rajout de matière, seule la substance des mots permet la construction de l’image. C’est bien le récit lui-même qui crée le paysage…

Jérôme Souillot œuvre souvent à l’interface du graphisme et de la performance. Son travail de dessin aborde les sujets de la vie intime… et rêvée. Avec « Je reste là », il s’agit bien de paysages mentaux, représentés à différentes échelles, que l’artiste nous donne à voir, nous invite à explorer, jusqu’à – pourquoi pas – s’y perdre. « Souvent, l’acuité vient en disparaissant » nous dit-il, comme une ode à l’abandon de soi.

En partenariat avec N5 Galerie, qui propose de découvrir les travaux de Laure Boin, Alexandre Gilibert, Yves Helbert, Armelle de Sainte Marie.

. Exposition du 4 au 24 décembre 2020 et du 4 au 9 janvier 2021
vendredis et samedis de 15h30 à 19h et sur RV
. Rencontre avec Virginie Blanchard samedi 19 décembre de 16 à 18h
. RDV Ultime samedi 9 janvier de 15h30 à 19h
avec galette des rois !
. PROLONGATION JUSQU’AU 30 JANVIER 2021
sur RV (au 06 07 40 10 16 ou par message via la rubrique contact
) et présence les samedis de 16h30 à 17h30

Expo « Affoler le décor » – 28 février- 23 mai 2020 : Paul Dubois, Alain Leonesi

Le lieu multiple montpellier ne boude pas son plaisir de vous convier une fois encore à découvrir un dialogue entre deux artistes, de générations différentes mais qui abordent tous deux une exploration singulière du travail du volume.

Alain Leonesi a étudié (à l’école des Beaux-arts de Montpellier) et enseigne désormais les arts plastiques (à l’école des Beaux-Arts d’Avignon). Chantre de la slow sculpture, il réalise, par itérations, des assemblages ligatures rebuts-rébus qu’il nomme des surtouts, à partir d’objets du quotidien patiemment collectés, témoins des usages premiers auxquels on les avait cantonnés (vaisselle, ustensiles, meubles et autres kitscheries). Ce joyeux bric-à-brac s’organise, non sans humour, en des dressoirs, qui s’adaptent aux lieux et conditions d’expositions, des formes hybrides à la composition pensée et à l’équilibre dynamique. Avec ces propositions postmodernes de « sculptures d’intérieur », il interroge également notre vanité pour rappeler à l’homme sa condition de mortel…

Paul Dubois pour sa part vient de « terminer » sa formation à l’école des Beaux-arts de Montpellier, tout en ayant une compétence d’artisan ferronnier. C’est ainsi qu’il interprète notre environnement, en travaillant souvent à partir de matériaux et de techniques de temporalités très différentes, des plus technologiques au plus archaïques, pour donner existence à des objets ou compositions qui magnifient les opposés, leur insuffle une part de poésie. Par-delà la lourdeur devenue légèreté, le jeu de construction d’œuvres dualistes permet au spectateur de toucher à l’essence des choses.

Vernissage jeudi 27 février à 18h
Exposition du 28 février au 14 mars et du 15 au 23 mai 2020
vendredis et samedis de 15h30 à 19h et sur RV

Soirée poétique et musicale vendredi 13 mars à partir de 18h
proposée par l’association Lez’artsM3, avec Eléonore Aublayd (poésie) et Miguel Collin (guitare), puis Mennad Massinissa (musique électronique et boucles vocales)
(+ buvette et petite restauration)

Suite et fin : du 15 au 23 mai 2020
vendredis et samedis de 15h30 à 19h et sur RV

Expo « 50 artistes au lieu multiple montpellier / Florilège » – 23 mai-8 juin 2019

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Le lieu multiple montpellier, galerie associative d’art contemporain, a ouvert ses portes en mai 2014 dans le quartier Boutonnet – Beaux-arts. Nous souhaitons conjuguer exigence des choix et multiplicité des propositions, des générations, des parcours artistiques, pour une diffusion et une promotion des artistes la plus large possible. A travers expositions et évènements, souvent fruits de partenariats féconds avec d’autres acteurs culturels et sociaux du territoire, nous menons un travail de médiation vers des publics toujours attentifs et curieux. Ainsi, nous participons à une ouverture et à une démocratisation des expressions plastiques d’aujourd’hui.

A ce jour, le lieu multiple montpellier c’est au bout de 5 ans près de 30 expositions proposées et une soixantaine d’artistes présentés sur nos cimaises, 5 autres expositions accueillies, de nombreux évènements associés, des résidences d’artistes, une synergie d’action avec N5 galerie à Montpellier …et une reconnaissance comme lieu intermédiaire majeur pour la diffusion de l’art contemporain dans la région.

A l’occasion de notre anniversaire, nous avons souhaité proposer un accrochage en cabinet d’amateur à 50 artistes qui ont collaboré avec nous par le passé, merci à eux de s’être prêtés au jeu avec enthousiasme !

Avec des œuvres de Geoffrey Badel, Patrice Barthès, Alejandro Berkonsky, Giles Bingisser, Régina Blaim, Julien Bouissou, Anne Bréguiboul, Axelle Carruzzo, Clara Castagné, Marie-Cécile Conilh de Beyssac, Denis Brun, Pascale Ciapp, Anne-Lise Coste, Claudie Dadu, Yannick Delen, Aurélie Denis, Agnès Fornells, Colin G., Sébastien Granier, Sylvia Hansmann, Mounia Kansoussi, Amélie Joos, Emmanuelle Latour, Cendres Lavy, Dominique Lonchampt, Inhee Ma, Eve Maillot, Alain Marciano, Microclimax, Florence Mirol, Katie Montanier, Dominique Nicolas, Anna Novika Sobierajski, Gérald Panighi, Julie Perin, Olivia Pierrugues, Joël Renard, Thomas Rimoux, Nathalie Sapin, Delphine Sauret, Armelle de Sainte Marie, Helga Stüber-Nicolas, Elvia Teotski, Cédric Torne, Benedict Vallas, Roman Viguier, Chloé Viton…

Exposition du 23 mai au 8 juin 2019
du mercredi au samedi de 15h30 à 19h (sauf jeudi 30 mai)
. Inauguration festive jeudi 23 mai à 18h
avec buvette et petite restauration
. Café art-philo samedi 25 mai à 17h
proposé par Les artisans de la philo
. Lectures/performances jeudi 6 juin à 18h30 : Gilles Bingisser, Mathias Beyler et Régina Blaim, Julien Bouissou, Aurélie Denis, Emmanuelle Latour, Florence Mirol
avec buvette et petite restauration
. Finissage « Zut, place à la ZAT ! » samedi 8 juin dès 15h30

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voir la vidéo de la soirée « lectures & performances  » (6 juin 2019)

Expo « PRESAGES » – 15-23 mars 2019 : Geoffrey Badel, Simon Berthezene, Elsa Bres, Guilhem Causse, Margaux Fontaine, Valentin Martre, Chloé Viton

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L’exposition collective Présages présente les travaux de sept artistes qui proposent des oeuvres s’inscrivant dans une perspective évolutive. Pareilles à des présages, elles sont les reflets d’un paradoxe inéluctable qui se concrétise dans l’altération de la matière, des augures dans un moment d’entre-deux, un instant t, où un probable effondrement de notre société actuelle est pressenti. Devenant refuges métaphoriques de la pensée des artistes, l’imaginaire sollicité devient prédiction, nouvelle vision esthétique du monde…

Une proposition curatoriale de Laureen Picaut, en partenariat avec le CACN et Piñata Radio

Exposition du 15 au 23 mars
tlj sauf dimanche de 14h à 19h
Vernissage jeudi 14 mars à 18h

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Expo « Life is life » – 7-23 février 2019 : Denis Brun, Thomas Rimoux

Le lieu multiple montpellier a le plaisir non dissimulé d’exposer pour sa première expo de l’année 2019 deux artistes qui, à un peu plus de quarante (ou cinquante) ans, ne sont pas encore vraiment connus sur la scène internationale. Ils n’y ont donc pas grand chose à perdre et nous, qui sait, presque tout à gagner…
Denis Brun, après des études aux Beaux-arts de Sète puis de Nice, s’est donc déclaré artiste freestyle. Il colle, peint, dessine, photographie, modèle, cuit, coud, assemble, filme, joue de la musique de façon baroque … et rigoureuse à la fois. Son existence (et ses remous) étant le sujet au centre de son expression, il s’efforce de créer des histoires à tendances abstraites, sans la moindre hiérarchie entre les médias utilisés, afin qu’il en résulte une forme de narration fictionnelle prenant ses origines dans ce que l’on imagine être le sens commun. Avec son autre moi Toshiro Bishoko et sa musique low-fi, Denis Brun nous offre ici une bien belle proposition fun et tragique, customisée art contemporain.
Thomas Rimoux, autre électron libre touche-à-tout, est pour sa part sorti du milieu de l’industrie cinématographique et des outils du numérique. Sa pratique artistique le conduit à détourner les normes esthétiques du grand algorithme, en se jouant comme un enfant des codes qui gouvernent la vie des adultes : ivresse du pouvoir, vanité, cupidité. C’est donc davantage autour des clichés sociétaux que Thomas Rimoux nous propose à voir ici son oeuvre joueuse, faite de papiers découpés, gouaches dégoulinantes et autres sorties d’imprimantes…

Exposition du 7 au 23 février 2019
du mercredi au samedi de 15h30 à 19h
. Vernissage jeudi 7 février à 18h
. Concert Toshiro Bishoko vendredi 22 février à 19h
. Café art-philo samedi 23 février à 17h
proposé par Les artisans de la philo (Christophe Baudet et Myriam François)

Réalisé en partenariat avec N5 Galerie

Voir la vidéo du concert de Thosiro Bishoko (extraits)

Lire l’interview de Denis Brun par les Editions de l’Obsidienne

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