La résidence de Nathalie Trovato au lieu multiple montpellier a été pour elle l’occasion d’expérimenter une relation poétique entre l’espace et les objets, poursuivant ainsi un dialogue amorcé, en juin 2023, à l’Espace Saint Ravy à Montpellier.
L’installation-scénographie Côté fenêtre propose une narration visuelle en papier découpé travaillant l’ombre, la lumière et le mouvement.
Cette résidence a été l’occasion pour Nathalie Trovato de collaborer avec Émilie Buestel, danseuse et chorégraphe (Compagnie Sauf le Dimanche) et Antoine Barland, photographe, dont les clichés constitueront la base à un futur projet d’édition.
Exposition pop-up de sortie de résidence, en présence de l’artiste vendredi 7juin 2024 , dès 18h (avec performance d’Émilie Buestel à 19h30) samedi 8 juin 2024 de 14h à 19h (avec performance d’Émilie Buestel à 17h30)
Côté fenêtre fera également l’objet de plusieurs présentations, début juin, auprès des élèves des écoles Condorcet et Jean de la Fontaine à Montpellier, grâce à la complicité d’Émilie Buestel et de la conteuse Myriam Gelsomino. L’installation présentée au lieu multiple montpellier pourra par la suite s’adapter à d’autres lieux, d’autres contextes …
En cette année olympique 2024, Le lieu multiple montpelliercélèbre à la fois ses 10 ans et rend un hommage malicieux au baron de Coubertin, dont la devise « Citius, altius, fortius » (plus vite, plus haut, plus fort) pourrait servir de leitmotiv pour maintenir les performances de la structure … Nous avons pour l’occasion proposé à quatre artistes de poser un regard, décalé, autour du sport et de l’engagement physique des corps.
Régina Blaim base son travail sur le côtoiement du burlesque, de l’absurde et du dramatique. Dans les dessins présentés ici l’artiste cherche à brouiller les codes, à contrer la virilité des joueurs de foot en les emmenant dans une aventure plus périlleuse, parfois ambigüe. La perturbation d’un match par des éruptions volcaniques et des explosions florales, voilà de quoi déstabiliser les joueurs et les transformer en danseurs chancelants où chacun suit sa trajectoire. Pris dans un glissement de terrain, ils vont basculer dans une autre réalité, celle d’un monde clos…
Pour Sophie Crumb, la vie « est un combat ». Avec la série des boxeurs de MMA professionnels de Tchétchénie et du Daghestan, elle sublime sa fascination, non pas seulement pour leur puissance physique mais aussi pour leur foi religieuse (radicale), la dureté et la tristesse de leur regard, tels des gladiateurs d’un autre temps. Véritables muses interdites pour l’artiste, dont la vie est à l’opposé du spectre : raison de plus pour les représenter ! S’arroger le droit de la représentation comme un acte politique…
Les corps dessinés par Tino Di Santolo sont en partie effacés, recouverts, déformés, parfois jetés à terre ou intégrés à des éléments architecturaux au sein d’espaces magnifiés par les perspectives. La technique presque classique est ici au service d’une écriture revendicative, dénonçant la condition du corps (social) face aux forces coercitives des pouvoirs et de la compétition débridée. Il y est aussi question de libération des entraves par la mobilisation de notre puissance intérieure…
Après l’effort les corps se retrouvent, suants, dans les vestiaires.C’est l’intimité des corps, les « instants de peaux » que Vincent Puren aime à dessiner. Sans fétichisme particulier pour les sous-vêtements, il cite dans ses références picturales imprégnées dans sa mémoire les représentations d’hommes nus portant seulement … des chaussettes (David Hokney, Jean Cocteau, un des naufragés du radeau de la Méduse de Géricault). Ainsi, l’artiste invite le regardeur, par-delà les parties de corps et l’apparence organique des pièces de lingerie, à une forme de sensualité…quelque peu sexuée.
Vernissage le jeudi 14 mars 2024 à partir de 17h, en présence des artistes
Exposition du 15 mars au 6 avril 2024 les vendredis et samedis de 15h à 18h30 et sur RV
Séverine Péron explore les caractères sacrés des lieux et des matériaux. Depuis 2010, l’artiste crée de nombreuses installations in situ monumentales, notamment dans des lieux patrimoniaux. Pendant sa résidence au lieu multiple montpellier, elle a approfondi son travail vidéo en réalisant deux nouvelles installations de vidéos projetées sur tarlatane appelées ‘Apparitions’. Dans ces installations, elle s’est intéressée à la perception visuelle d’une surface lumineuse mise en rapport avec l’espace tridimensionnel. La trame de l’image numérique rencontre celle du tissu plissé. De cette manière, l’interaction entre l’image vidéo et l’espace en volume matérialise la lumière et donne l’illusion de dimensions multiples. Gilles Deleuze dans Le Pli, Leibniz et le Baroque,1988, interprète le monde comme un corps de plis infinis qui se tissent à travers le temps et l’espace comprimés…
Exposition pop-up de sortie de résidence le vendredi 27 et le samedi 28 octobre 2023 de 15h à 20h, en présence de l’artiste
Le lieu multiple montpellier et la N5 Galerie font leur rentrée à l’unisson avec la septième édition du salon du dessin contemporain Drawing draw, qui propose des regards croisés d’artistes autour de la pratique du dessin, sous des formes diverses.
Cette année nous vous proposons de découvrir les travaux de Yasmine Blum, Didier Estival, Magdalena Lamri, Rose Lemeunier, Carita Savolainen et Nathalie Tacheau. Ouverture le jeudi 31 août dès 17h au lieu multiple montpellier Ouverture le vendredi 1er septembre dès 17h à la N5 Galerie Expositions du 1er au 30 septembre 2023
Au lieu multiple montpellier, (re)découvrons le travail de Yasmine Blum, Carita Savolainen et Nathalie Tacheau …
À travers ses dessins et ses aquarelles éco-sensibles, Yasmine Blum révèle une vision du paradis, un rapport à l’hédonisme, un lien d’amour passionné, fantasmé, désinhibé à la nature, dans une esthétique volontiers naïve et sans cacher un certain héritage new-âge. L’artiste joue d‘une imagerie liée au règne animal, à la chimère mais également inspirée par la religion (jardin d’Eden, pietà, Kali, …) et qui agit comme une ressource, un « porte-bonheur ». Empreints de mysticisme, d’onirisme, de métalangages, ses oeuvres célèbrent la force, la gestation -physique et créative-, les fluides, la mort, les cycles.
Carita Savolainen utilise diverses formes plastiques (peinture, dessin, installations, …) autour d’un intérêt profond pour les éléments non immédiatement perceptibles de l’environnement naturel, social, géographique et leur lien avec l’identité de chacun. Ainsi, la frontière entre visible et invisible forme le point de départ de son travail de dessin sur le paysage. Comment traduire la vibration vitale des éléments qui le composent ? Sa beauté apparente interfère également avec un sentiment d’inquiétude face aux menaces, à sa vulnérabilité. Le spectateur est plongé dans une distance géographique et temporelle, isolé, telle une invitation à se projeter dans l’espace animiste créé par l’artiste.
Chez Nathalie Tacheau, le collage et le dessin se servent de la combinatoire, de la répétition , du pour aboutir à des accrochages-installations, allant de l’intime au monumental. La douce cruauté de l’univers singulier fait ressurgir du tréfonds de notre inconscient des images fantasmatiques, traumatiques ou oniriques. Ainsi, le fond et la forme du travail de l’artiste peuvent faire écho au travail psychanalytique : motifs récurrents, obsessions personnelles, strates, éléments demi-cachés demi-dévoilés, maillages, … « Mes dessins sont autant d’empreintes mentales de territoires inconnus, parcourus, oubliés. Souvenir écran… »
Et à la N5 Galerie, dans le cadre du salon du dessin contemporain Drawing draw #7, vous pourrez découvrir le travail de Didier Estival, Magdalena Lamri et Rose Lemeunier … En savoir plus
Salon du dessin contemporain DRAWING DRAW #7 Yasmine Blum, Didier Estival, Magdalena Lamri, Rose Lemeunier, Carita Savolainen et Nathalie Tacheau – Vernissage le jeudi 31 août dès 17h à la galerie le lieu multiple montpellier – Vernissage le vendredi 1er septembre dès 17h à la N5 Galerie Expositions dans les deux galeries du 1er au 30 septembre 2023
Le sol, ses habitants pour un temps deviennent notre ciel. Si appartenir à la terre, être Terrien est bien souvent associé à l’attachement ou à la pesanteur, le collectif artistique LAAB (Laboratoire Associatif d’Art et de Botanique : Nicolas Bralet, François-David Collin et Sabrina Issa) souhaite l’approcher de manière volatile, transparente et diffuse à l’instar de sa faune intraterrestre qui constelle la surface et oxygène nos pas. Prendre en compte ces formes de vies permet de reconsidérer notre place dans l’environnement. Ainsi, les liens arts-sciences explorés dans le cadre de cette résidence de recherche invitent à déplacer notre regard du visible à l’invisible pour nous sensibiliser aux enjeux qui ont trait aux sols et à la diversité de ses habitants. La proposition passera par le sensible et prendra différentes configurations selon les sens invoqués, comme la vue ou l’odorat.
Scientifiques associés : Aurélie Bessière, Jean-Olivier Durand, Benjamin Lacroix (Groupe COSA Connexion Science & Art), Louise Eydoux (CEFE CNRS Montpellier).
Originaire de la région, Coline Casse mêle l’affect qui la lie à la ville de Montpellier par le souvenir lointain d’une discussion sur un banc, et la thématique du double. Elle renoue avec le plaisir pictural du monotype, qui laisse derrière son tirage, une trace dite « image fantôme ». En arpentant les rues pour constituer une base de travail photographique, c’est aussi une sorte de fantôme que l’artiste cherche à faire apparaître en figurant des discussions intimes, avec soi-même, sa part d’ombre, ou une forme d’alter ego fantasmagorique. Le titre de cette série fait écho à la nouvelle L’autre extraite du Livre de sable, de Jorge Luis Borges, où le narrateur lors d’une promenade se rencontre lui-même dans un autre espace-temps.
Exposition pop-up de sortie de résidence le vendredi 12 mai 2023 de 18h à 20h et le samedi 13 mai 2023 de 15h à 18h, en présence de l’artiste
Le lieu multiple montpellier propose, en partenariat avec la Maison de Heidelberg de Montpellier et dans le cadre de la Quinzaine franco-allemande Occitanie, une exposition de cinq artistes plasticiens dont le vécu et le parcours est intimement lié à ces deux pays.
« Je veux faire une peinture dans laquelle je ne suis pas esclave de pensées structurées. Je n’ai pas envie d’exécuter des idées. Je veux vivre les idées ! » : Ralf Altrieth revendique depuis toujours une totale liberté artistique, tant comme plasticien que musicien. Ses dessins et peintures sont marquées par une hétérogénéité picturale singulière. Par le geste et par la couleur, l’artiste s’autorise des expériences toujours renouvelées et toujours expressives.
La pratique artistique de Kati Gausmann vise à rendre visible et poétique les traces des mouvements et de l’évolution géologique de la planète Terre. Les expéditions sur le terrain constituent une part importante de son processus de travail, basé sur la prise d’empreintes, où elle engage son corps physiquement en relation avec l’ampleur et la puissance des phénomènes naturels. Elle est impliquée depuis 2021 dans un échange, avec Muriel Valat-B, visant à favoriser le croisement des pratiques et des expériences entre artistes femmes franco-allemandes.
Sylvia Hansmann se définit aujourd’hui comme une « chasseuse/cueilleuse des temps modernes » : marcher, observer, cueillir puis mettre en abîme les « fruits » de ses balades. Les chutes de plastiques, brisures de verre, bois, plantes, … sont composés avec des kaléidoscopes et des jeux de miroirs, puis photographiés, engendrant une profusion de variations très colorées. Parfois, certains objets revêtent une apparence animale, tel un totem à s’approprier …
La notion du temps est essentielle pour Helga Stüber-Nicolas, la minutie de son travail « slow art » étant à contre-courant du temps social, du zapping. Avec des procédés parfois complexes, elle détourne la fonctionnalité d’objets (crayons, vrilles de vigne, …) pour ordonner ces matériaux en fines compositions horizontales, telles des partitions ou suites (d’idées). Toutes ces propositions entrainent l’imaginaire sur la finitude et la fragilité de la matière, de l’existence … et des traces que nous laissons.
Le travail de Muriel Valat-B est à la fois très formel et traversé par l’acte d’écriture (le trait, la ligne, le pli). L’artiste y affirme son goût pour la porosité entre les techniques et les disciplines et la rigueur de la construction Avec les séries Phalènes présentées ici, l’artiste propose une écriture plastique (en référence à l’écriture centraltransparency de Virginia Woolf) sur les jeux de transparence et d’opacité, en utilisant aussi bien la photo, le dessin ou le textile.
Vernissage le jeudi 30 mars 2023 à partir de 17h, en présence des artistes
Exposition du 31 mars au 22 avril 2023 les vendredis et samedis de 15h à 18h30 et sur RV
RV spécial Rencontres le samedi 15 avril à partir de 15h, en présence des artistes
Au 16e siècle, Leonhart Fuchs, médecin humaniste considéré comme l’un des pères allemands de la botanique, décrit et illustre, dans son ouvrage De historia stirpium commentarii insignes, 400 plantes sauvages et plus de 100 plantes domestiquées avec leurs usages en médecine. Et Fuchs y apporte un soin particulier en collaborant étroitement avec trois artistes : Albert Meyer dessine les plantes, Heinrich Füllmaurer transfère ces dessins sur le bois et Veit Rudolph Speckle en réalise la gravure. Aujourd’hui, alors que la nature subit une grave érosion de la biodiversité et que de nombreux travaux scientifiques portant notamment sur le taux d’extinction des espèces sont publiés, le « public » prend conscience de ce constat mais a du mal à appréhender un phénomène difficile à voir, à mesurer simplement. Une clé ? : améliorer l’appréciation de la biodiversité par les humains et amener de l’émotion pour opérer une reconnexion avec la nature. La résidence du collagiste Dominique Nicolas vise à « sortir de l’oubli » les images botaniques de l’érudit universitaire et les présenter avec créativité pour s’en émerveiller et passer d’un pessimisme à une motivation renouvelée …
Exposition pop-up de sortie de résidence le vendredi 20 janvier 2023 de 17h à 20h et le samedi 21 janvier 2023 de 15h à 18h, en présence de l’artiste
Le lieu multiple montpellier et la N5 Galerie vous convient à leur rendez-vous rituel de rentrée avec la sixième édition du salon du dessin contemporain Drawing draw, regards croisés d’artistes autour de la pratique du dessin, sous des formes diverses. Au lieu multiple montpellier, (re)découvrons le travail de Tino Di Santolo, Marc Lambert et Ram Samocha …
Les dessins de Tino Di Santolo dégagent des formes et des tracés indéfinis, des plis et des recouvrements de matières se superposent sur des surfaces de papiers. Les gestes employés usent du hasard et du repentir afin de se libérer de l’image, de sa construction et de ses références pour amener à une expérience du regard dans le presque vu et le presque naissant. Des formes en attente où le dessin figé propose une infinité de pistes et de possibles. Usant d’un clair-obscur assumé, la technique presque classique du fusain est au service d’une représentation organique, recouverte d’un étang de plis se divisant sans cesse dans lequel les différents corps se pénètrent sans fin…
Pour Marc Lambert, tout commence par le dessin d’observation (de paysages), retranscrits dans des carnets. Il faut saisir leurs dimensions, leurs reliefs sculptés par la lumière et leurs textures vibrantes. Par le dessin on peut s’en imprégner et en capter l’atmosphère. Puis dans l’atelier, la mémoire effectue son travail de modelage et de déformation. Ces souvenirs visuels sont les références, auxquelles se mêlent les œuvres vues dans la longue histoire de l’art. Ils permettent de combiner des éléments de composition. L’improvisation a alors sa place dans l’apparition progressive de l’image. Changement d’échelle, flou, seuil limite de perception : tous ces procédés sont bons à prendre pour inviter le regard à déambuler…
Le travail de Ram Samocha combine le dessin avec la vidéo, le son, l’installation et la performance en direct. L’artiste mélange souvent les techniques de dessin modernes et traditionnelles tout en recherchant de nouvelles façons de combiner le rendu entre 2D et 3D. Résidant à Brighton (Royaume-Uni), Ram Samocha est le fondateur et le directeur artistique de Draw to Perform, une communauté internationale pour la pratique de la performance en dessin. Depuis 2013, Draw to Perform organise des symposiums et des festivals internationaux, travaille avec et soutient des artistes émergents et établis, collabore avec des institutions artistiques et organise des résidences et des ateliers éducatifs… En écho à la série « Late night drawing » (réalisée la nuit dans l’espace sombre du papier noir et révélant un sentiment d’insomnie), l’artiste réalisera en direct pendant le vernissage de nouvelles oeuvres, qui répondront au son diffusé dans l’espace de la galerie, telles des partitions visuelles…
Vernissagejeudi 1er septembre 2022 dès 17h en présence des artistes et dessins en direct par Ram Samocha > voir la vidéo de la performance
Rencontre avec Ram Samocha et workshop « Draw to perform » samedi 3 septembre de 14 à 16h > voir la restitution en images
Exposition du 2 septembre au 1er octobre 2022 vendredis et samedis de 15h à 18h30 et sur RV
La résidence de Sam Ramocha bénéficie du soutien de l’Institut Français et de la Région Occitanie, en partenariat avec l’association Tetrapode
Et à la N5 Galerie, dans le cadre du salon du dessin contemporain Drawing draw#6, (re)découvrons le travail de Marie-Cécile Conilh de Bayssac, Cassandre Fournet et Cendres Lavy – en savoir plus…
Le lieu multiple montpellier vous invite à nouveau à vous immiscer dans un dialogue entre deux artistes, cette fois ci autour d’une illustration du monde d’aujourd’hui, comme une partition à interpréter ensemble… Noureddine Benhamed n’a pas de technique de prédilection a priori, si ce n’est la collecte et l’intervention sur des images sélectionnées et recomposées, en résonance avec le langage cinématographique qui l’influence (et qu’il utilise par ailleurs). Avec ce travail de réutilisation, juxtaposition de symboles, écriture, collage,peinture, dessin… l’artiste déconstruit la réalité médiatique,vécue comme une fiction aliénante. Les œuvres créées, installations modulaires assemblées au mur, témoignent de ses propres expériences sensibles et de son rapport au monde. Compositions dotées de nouvelles dimensions spatio-temporelles, elles interrogent de manière prégnante notre société (rapports Nord-Sud, statut de la femme, précarité et injustice démocratique dans les pays émergents,mémoire collective des peuples, …). Catherine Burki utilise le dessin comme medium privilégié, mais explore également la sculpture et le son. Dans sa série «Chroniques du XXe siècle», les dessins, coupures et collages sont le résultat de fouilles menées dans une encyclopédie de l’histoire récente (éd. Larousse, 1990) et qui explore les croisements entre les vainqueurs (les puissants) et les victimes. Ces archives recomposées dialoguent, telles des prophéties, avec nos conditions sociales, sociétales et environnementales actuelles. L’utilisation notamment de fragments de fourrures animales évoque tout à la fois l’exploitation animale et le symbole des inégalités sociales. L’installation photo et sonore «Pépier» procède également de la relation nature-langage-mémoire, avec ces tentatives d’imitation de chants d’oiseaux par des humains, s’exprimant avec des onomatopées admises dans le monde entier(cui-cui, tweet-tweet, pio-pio)…
Vernissage le jeudi 12 mai 2022 à partir de 17h, en présence des artistes Exposition du 13 mai au 4 juin 2022 les vendredis et samedis de 15h à 18h30 et sur RV Concert de Mathieu Bec vendredi 20 mai 2022 à 19h, à l’occasion de la sortie vinyl de l’album «Kettle», illustré par Thierry Lambert (en sa présence) : dédicaces-buvette RV Ultime samedi 4 juin 2022 de 15h à 18h30, en présence de Noureddine Benhamed